L'essor de la formation professionnelle s'accompagne de nombreuses réformes ces dernières années, à l'instar de l'éducation.
Avec la loi du 5 mars 2014, le CPF remplace le DIF, plaçant ainsi le salarié au cœur de la formation et réduisant la dépendance envers l’entreprise. Datadock se met en place pour améliorer la transparence de l’offre de formation et favoriser une montée en charge progressive de la qualité des actions de formation.
En 2018, les structures subissent des modifications avec la centralisation auprès de France Compétences et le suivi des financements par 11 OPCO (et non ce n’est pas un OPCA, des OPCO). Datadock est remplacé par Qualiopi qui valide la qualité des formations dans le processus () pour les 4 actions de formation que sont les Bilans de Compétences, la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) , Les Centres de Formation d’Apprentis (CFA) et les Organismes de Formation (OF). Ce sont les OF que les salariés côtoient le plus souvent pour leur formation à but professionnel
Des réformes qui participent à la transformation de la culture des organisations ou tout au moins l’accompagne.
Est-ce parce que les entreprises et le rapport à la formation évolue que l’Etat propose de nouvelles structures et outils ou bien est-ce parce que l’Etat promeut de nouvelles modalités que la formation évolue ? Sans doute les deux mouvements se croisent et s’expriment sous différentes lignes
- l’Etat souhaite orienter vers davantage de clarté et d’accessibilité
- les entreprises ont davantage conscience de la nécessité d’accompagner leurs salariés à évoluer.
- Les salariés ont envie de développer leurs compétences et de se donner / d’avoir les moyens d’évoluer.
- La formation reste essentielle dans une société où les recrutements et parcours de carrières s’appuient encore fortement sur les diplômes mais laissent une part croissante aux soft skills
- La formation gagne encore en importance dans une société où la figure des slasheurs (travailleurs exerçant plusieurs métiers » émerge.
Un déséquilibre des bénéficiaires de la formation professionnelle
D’après le quotidien LE MONDE, en 2016, 53% des salariés en poste depuis moins d’un an ont déjà suivi une formation [1].
Malgré un mouvement de fond très fort, celui-ci ne parvient pas à compenser le cloisonnement présent dans d’autres domaines sociaux. En effet, certaines personnes ont la capacité de tirer parti de l’innovation, de la numérisation du travail et des transformations qui en découlent, y compris dans les modes de gestion. En revanche, d’autres personnes se trouvent exclues du marché du travail, n’ayant pas accès à un environnement social, culturel, économique et éducatif propice à leur réussite dans ce contexte en évolution.
L’expression ironique « Il vaut mieux être riche et bienportant que pauvre et malade » s’applique ici et devient au sujet de la formation professionnelle « il vaut mieux être cadre dans un grand groupe qu’ouvrier dans une TPE ou que chômeur ».
C’est un véritable défi que de rendre la formation accessible à tous. Y compris ceux qui pourraient en avoir le plus besoin. Cela implique de prendre en compte le projet de la personne dans une globalité plus large que la simple action de formation. Cela implique aussi de creuser le besoin et d’éclairer et de conseiller.
Une proposition de formation qui élève sans être élitiste
Que vous soyez en poste ou en recherche d’emploi, sur une fonction cadre ou autres, SYNAORIS aspire à accompagner les personnes en recherche de solutions qui répondent à leurs besoins. Grâce à notre certification QUALIOPI, nos formations sont propices au développement du leadership. Mais aussi l’amélioration de votre posture managériale et le renforcement du collectif. Nos bilans de compétences répondent à des enjeux d’employabilité et d’évolution des compétences, au plus proche de vos potentiels et de vos talents.
[1] Source Le monde